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    Histoire sociale des langues de France bbb

     

    langues-de-france.org

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    L'Histoire sociale des langues de France : les étapes

     

    2004-2008

    La génèse du projet HSLF

    Cahiers photos

     

     

     

    Les premières journées d'études

     

    Le projet d'une Histoire sociale des Langues de France a commencé à prendre forme à l'occasion de Journées d’études organisées à Paris, dans les locaux de l'INALCO, les 30 septembre et 1er octobre 2004.

     

    Ces premières journées d'études avaient pour objet la présentation et la discussion du projet global d’une histoire sociale des langues de France. Elles avaient été organisées avec le concours

     

    • de l'AULF, l'Association Universitaire des Langues de France, qui regroupe la plupart des universitaires et chercheurs intervenant dans le domaine des langues de France.
    • et celui de la DGLFLF (Délégation Générale à la Langue Française et aux Langues de France).

    Lors de ces journées,

    • une douzaine de communications ont été présentées et une table-ronde organisée pour procéder à un premier état des lieux de la recherche sur les langues de France.
    • un Comité scientifique a été mis en place, sous l'appellation de "Collectif HSLF".

    Ce qui s'est fait par la suite…

     

    Le "Collectif HSLF" s'est réuni à Paris deux à trois fois par an. Il s'est constitué en association indépendante (selon la loi de 1901), dont le siège est à Toulouse.

     

    Un bureau de coordination du projet (financé par l’Université de Vienne) a été établi.

     

    Une première rencontre thématique a été organisée les 8 et 9 décembre 2006 à l'Université P. Valéry de Montpellier, sous l'intitulé "Vitalité sociolinguistique et création culturelle en langues de France aux XXe et XXIe siècles. Usages et représentations". Le but était de s'interroger sur les expressions culturelles de toutes sortes : chanson, théâtre, cinéma, internet… qui utilisent une langue minoritaire de France, que celle-ci soit employée exclusivement ou qu'elle soit employée en même temps que le français ou/et en même temps qu'une autre langue minoritaire.

     

    Création d’un site Internet : www.langues-de-france.org

     

    Mise en place d’un réseau de collaborateurs scientifiques : préparation et mise à jour régulière d’une liste d’adresses.

     

    Prise de contacts en vue de la participation des linguistes/experts au projet dans les différents domaines concernant la situation linguistique en France.

     

    Élaboration d’une bibliographie.

     

    Mise au point de l'architecture générale du projet et d'un sommaire provisoire.

      

    Une réunion du Collectif

    en 2005

     

    De gauche à droite et de haut en bas :

    • Christiane Böck, de l'Université de Vienne, a assuré le secrétariat pendant plusieurs années
    • Henri Boyer, Montpelllier
    • Fañch Broudic, Brest
    • Dominique Caubet, Paris
    • Georg Kremnitz, Vienne
    • Jean Sibille, Paris

    Une réunion du Collectif

    en 2006

     

    De gauche à droite et de haut en bas :

    • Carmen Alén Garabato, Montpellier, et Dominique Caubet, Paris 
    • Christiane Böck, Vienne
    • Henri Boyer, Montpelllier
    • Fañch Broudic, Brest
    • Dominique Caubet, Paris
    • Georg Kremnitz et Christiane Böck, Vienne
    • Georg Kremnitz, Vienne
    • François Pic, Toulouse
    • Jean Sibille, Paris

    Une réunion du Collectif

    en 2007

     

    De gauche à droite et de haut en bas :

    • Carmen Alén Garabato, Montpellier
    • Carmen Alén Garabato et Georg Kremnitz
    • Georg Kremnitz et François Pic
    • Georg Kremnitz, Vienne

    Une réunion du Collectif

    le 8 février 2008

     

    De gauche à droite et de haut en bas :

    • Carmen Alén Garabato, Montpellier
    • Klaus Bochman, Leipzig
    • Christiane Böck, Vienne
    • Henri Boyer, Montpellier
    • Fañch Broudic, Brest
    • François Pic, Toulouse
    • Photos de groupe

    Expolangues 2008 : un débat sur les langues de France dans la société contemporaine

     

    Dans le cadre du salon Expolangues qui s'est tenu le 9 février 2008, porte de Versailles à Paris, une table-ronde a été organisée à l'initiative de la DGLFLF (Délégation Générale à la langue Française et aux Langues de France), sur le thème des langues de France dans la société contemporaine.

     

    Un continent à découvrir

    Les langues de France : un continent à découvrir, parfois aussi profondément enfoui que le monde des Gaulois et des Romains. On peut très bien accomplir toute sa scolarité, en France, faire des études de lettres, sans jamais entendre parler du Barzaz Breiz, des poèmes créoles de Gilbert Gratiant, de la Nef des fous de l'Alsacien Sébastien Brant, ou du troubadour Arnaud Daniel, qui hante le Purgatoire de Dante.
Ce sont là pourtant les témoins de cultures bien vivantes, constitutives de l'identité française. On commence à prendre conscience des bienfaits que peut produire la mise au jour de ces richesses. Pour répondre vraiment à sa vocation démocratique, progressivement l'État prend en charge toutes les cultures présentes sur son territoire et les langues qui les véhiculent : le grand récit national est à plusieurs voix.
Y a-t-il un avenir pour le plurilinguisme français interne ? 
Quel rôle les langues régionales peuvent-elles jouer dans les transformations de la culture ? 
Quelle est leur place dans la société ? 
À l'heure où l'on s'interroge sur les fondements de la culture européenne, les langues sans statut pourraient bien représenter  une source de renouvellement et de créativité.

    Ces questions ont donc fait l'objet d'une table ronde, à laquelle ont participé, de gauche à droite :

     

    • Gabriel Bergounioux, professeur de linguistique à l’université d’Orléans, 
    • Pierre Escudé, enseignant à l’IUFM de Toulouse, auteur d’une méthode d’intercompréhension entre langues romanes, 
    • Georg Kremnitz, professeur à l’université de Vienne (Autriche), qui dirige le projet d’ouvrage sur l’Histoire sociale des langues de France.
    • La table ronde était animée par Xavier North, délégué général à la langue française et aux langues de France (au 2e rang).

     

    Résumé de l'intervention de Georg Kremnitz

    Les langues de France: situation et enjeux

     

    Ce qui va suivre est un grand raccourci de ma conception et ne respecte pas toujours les règles de la "correction politique".

     

    1. L’homme naît avec des facultés plurilingues.

     

    2. Les différentes langues envisagent le monde environnant depuis des perspectives diverses; elles contribuent de cette façon à un renforcement de la créativité collective. Par conséquent, leur disparition est une perte non seulement écologique, mais aussi économique.

     

    3. Les langues ont une fonction communicative et en même temps une fonction identitaire ou démarcative qui, pour le maintien des conditions de communication en cours, doivent se trouver à peu près en équilibre. 

     

    4. Cela veut dire entre autres que les locuteurs doivent voir la nécessité d’employer une langue pour communiquer.

     

    5. Si la fonction identitaire prend le dessus, la fonction communicative peut en souffrir, notamment par

    • Le non-emploi de cette langue pour des champs de communication nouveaux; elle risque de se limiter au "discours répété" et devenir ainsi inapte à une communication complète;
    • La fragmentation des domaines en plusieurs "idiomes" et par conséquent des pertes de l’importance communicative de cette langue (ou des rejetons qu’elle a laissé);
    • Un usage purement résiduel, uniquement pour certains actes de parole symboliques, mas pas pour une communication qui mérite ce nom.

    6. Si la fonction communicative d’une langue prend le dessus 

    • elle peut mordre sur le terrain communicatif d’autres langues, voire les faire disparaître peu à peu;
    • si elle sert de plus en plus de lingua franca, il se peut qu’elle perd de ses qualités expressives;
    • (il y a une revanche à tout cela: si une langue mord sur le domaine des autres, elle va nécessairement subir un processus de différenciation interne qui peut finir par la naissance de langues nouvelles).

    7. Par conséquent: il faut créer pour les langues de France autochtones des besoins, des espaces communicatifs où leur emploi est presque inévitable et il faut éviter à tout prix leur fragmentation. Ceci peut se faire

    • Par des statuts officiels et un prestige social accru;
    • Par un enseignement décent;
    • Par un emploi en public assuré;
    • Par un emploi médiatique sûr et exclusif pour certains types d’émissions qui se tournent vers l’avenir (l’évocation d’un passé ensoleillé ne suffit pas, notre communication est faite pour maîtriser le futur).

    Ceci n’est certes pas une garantie absolue pour qu’une langue continue à être employée et donc vivante, mais les chances me semblent alors assez fortes.

    Détente au Jardin

    du Luxembourg

    8 février 2008

     

    De gauche à droite et de haut en bas :

    • Photos de groupe
    • Christiane Böck et Georg Kremnitz, Vienne
    • Georg Kremnitz
    • Fañch Broudic et Georg Kremnitz

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